Lourds l’air et l’or
Cet air qu’on respire
Cet or qui nous attire
Enlacés, délaissé
Enlacés quand on aime
Délaissé, regards blêmes
Et la Vie continue,
Innocente ou fausse ingénue,
Traîtresse aux yeux de velours,
Aucun recours
Pour éviter son poids.
Tendre ou violent
Un geste, un mot, un regard
Comme un éclair dans le noir
Sucrés, salée
Tes baisers sur ma peau
L’eau qui coule sur ta peau
Et le Temps s’évapore
Malgré tous nos efforts
Pour l’arrêter, le remonter,
Le rattraper :
C’est peine perdue tout ça
Car toutes ces choses m’assaillent,
Me tenaillent et je déraille ;
Tous ces doutent qui s’installent
Je m’emballe et ça fait mal ;
Tant de raisons d’avancer
Sans regarder le passé ;
Et qui s’effacent au passage
D’une tempête ou d’un orage…
Qu’est-ce que je peux faire pour changer ça, dites-moi ?
J’ai cherché la réponse en moi : je ne sais toujours pas.
Mes rêves d’enfants
M’ont fait sortir de l’impasse
Et m’échapper de la masse
Mes amours blessés
M’ont rendu encore plus fort
Maintenant, je ne perds plus le nord
Mais les jours de bonheur
N’ont pas chassé la peur,
La tristesse et le désespoir,
Les coups d’cafard
Ancrés au fond de moi
Car toutes ces choses m’assaillent,
Me tenaillent et je déraille ;
Tous ces doutent qui s’installent
Je m’emballe et ça fait mal ;
Tant de raisons d’avancer
Sans regarder le passé,
Et qui s’effacent au passage
D’une tempête ou d’un orage…
Qu’est-ce que je peux faire pour changer ça, dites-moi ?
J’ai cherché la réponse en moi : je ne sais toujours pas.
Ainsi va la Vie,
Que ce soit à Paris,
A Amsterdam ou à Tokyo :
Aucuns cadeaux
Sans mener de combats.
Et chaque jour qui passe,
Jamais rien ne remplace
Toutes les questions que je me pose.
C’est l’overdose
Qui un jour me tuera…
C’est tellement toi